Joyeux automne
Mon anniversaire tombe avec les feuilles et ce, depuis que je suis né… surprenant, je le sais ! Les arbres, du moins les feuillus et les mélèzes se déguedinent et s’empressent de se préparer aux changement des saisons. Même le gazon ralentit sa croissance et les canards, pas plus fous que les autres, déguerpissent. À l’image des arbres, je change mes habits comme mes habitudes pour faire face à ce qui s’en vient, prêt pas prêt j’y vais !
André Laplante
J’ai eu la chance d’assister au concert d’André Laplante à Alma samedi passé. Ce pianiste est une sommité dans le monde du piano classique, Le Rimouskois émeut le public depuis plus de 50 ans. De ses doigts jaillissaient Bach, Mozart, Ravel et Liszt, et en rappel, un Schumann extrêmement tendre.
À la suite du concert, le public participe à une discussion avec le pianiste. Des thèmes abordés, comme l’inspiration, la discipline, la musicalité et la pédagogie, s’extirpe les grandes lignes d’un homme humble et généreux. L’âme pédagogique d’André Laplante éclaire chacune de ses réponses. Ça rend humble d’entendre un pianiste d’exception soulever qu’il lui en reste tellement à apprendre.
D’entres toutes, je reste marqué par un point qu’il soulève: en vieillissant, bien que sa fougue d’antan c’est refroidie un peu, sa capacité de focaliser s’est intensifiée. Focaliser sur l’essence d’une phrase et la limpidité de la structure. D’extirper une bonne réponse aux problématiques musicales.
La route du nord
Je reviens de mon tout premier séjour sur la Côte Nord, à Baie-Comeau précisément. La forêt pétillait et nous offrait son spectacle annuel. L’odeur du fleuve, les teintes vives des feuilles et le craquement des branches sous nos pieds assiégeaient nos sens et imposaient d’en être admiratif. Devant tant de beauté, difficile de rester indifférent.
Avec le temps froid qui a cogné à ma porte (et à travers mes fenêtres mal isolées), je fais des conserves et je pratique. La lumière et la chaleur d’un concert comme celui vécu me procure un réconfort magnifique. Les paysages des montagnes m’habitent et continuent d’insuffler le désir de faire du sublime une partie intégrale dans ma vie.
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